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Loi sur l'élimination du viol en milieu carcéral

Loi sur l'élimination du viol en milieu carcéral

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Nous appliquons une politique de tolérance zéro à l'égard des abus sexuels et du harcèlement sexuel dans nos locaux et nos bureaux, dans le cadre de la loi sur l'élimination du viol dans les prisons (PREA). Tous les membres de notre service suivent chaque année une formation de sensibilisation à la PREA. Le personnel non institutionnel suit tous les deux ans une formation de sensibilisation à PREA.

L'ensemble du personnel, des sous-traitants, des bénévoles, des détenus et des personnes en probation ne subissent pas de représailles s'ils signalent un abus ou un harcèlement sexuel. Nous traitons chaque enquête de manière confidentielle et professionnelle. Le sexe, la préférence sexuelle ou l'identité sexuelle ne sont jamais pris en compte dans nos enquêtes.

Signaler un abus

Si vous avez été victime, ou si une personne que vous connaissez a été victime d'abus sexuel ou de harcèlement sexuel alors qu'elle était détenue ou sous la supervision du Virginia Department of Corrections (VADOC), signalez l'incident en toute sécurité :

Vous trouverez plus de détails dans la procédure opérationnelle 940.4 Plaintes des délinquants - Services correctionnels communautaires.

Comment une plainte PREA est-elle traitée ?

Lorsque nous recevons un message sur la ligne d'assistance confidentielle ou un formulaire de signalement PREA à un tiers, la plainte suit le processus suivant :

  • Première étape

    Une plainte PREA est signalée.

    Un coordinateur de la ligne d'urgence PREA reçoit, examine et documente une plainte PREA.

  • Deuxième étape

    La plainte PREA est transmise aux personnes de contact appropriées.

    Un coordinateur de la ligne d'urgence PREA informera l'établissement concerné et l'unité PREA. La victime et le(s) auteur(s) présumé(s) sont séparés. La victime se voit proposer des services médicaux et de santé mentale.

  • Troisième étape

    Une enquête est menée.

    L'enquêteur institutionnel et/ou l'unité spéciale d'enquête mènent une enquête dès qu'ils reçoivent une plainte pour inconduite sexuelle ou harcèlement sexuel à l'encontre d'un membre du personnel, d'un détenu ou d'un agent de probation.

  • Quatrième étape

    Une décision peut être fondée, non fondée ou infondée.

    • Fondée : l'allégation a fait l'objet d'une enquête et il a été établi qu'elle s'était produite.
    • Non fondée : il n'y a pas assez de preuves pour déterminer si l'allégation s'est produite ou non.
    • Non fondée : il a été établi que l'allégation n'a pas eu lieu.
  • Cinquième étape

    Le licenciement est la mesure disciplinaire présumée pour les membres du personnel dont il est établi qu'ils ont commis des abus sexuels.

    Les personnes qui enfreignent la politique de tolérance zéro de la VADOC ne peuvent être réembauchées et sont poursuivies avec toute la rigueur de la loi.

  • Sixième étape

    Si un détenu ou un probationnaire retire une allégation d'abus sexuel ou de harcèlement sexuel, l'enquête doit se poursuivre.

    Si l'allégation est fondée ou non, nous recommandons de ne pas inculper le détenu ou le probationnaire, car nous avons soit prouvé que la déclaration était vraie, soit été incapables de prouver que la déclaration était fausse et faite de "mauvaise foi".

    Si l'enquête conclut que l'allégation n'était pas fondée et qu'il peut être prouvé que le détenu ou le probationnaire a fait une fausse allégation de "mauvaise foi", il peut faire l'objet d'une accusation disciplinaire si l'analyste régional PREA l'approuve.

Politique de tolérance zéro

Nous appliquons une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements sexuels répréhensibles et des agressions sexuelles. La procédure d'exploitation 038.3 stipule que

  1. Le VADOC interdit et ne tolère aucune fraternisation ou inconduite sexuelle de la part du personnel, des sous-traitants ou des bénévoles avec les délinquants ou entre les délinquants, tels que définis dans la présente procédure opérationnelle. Le VADOC travaille activement à la prévention, à la détection, au signalement et à la réponse à toute violation. (§115.11[a], §115.211[a])
  2. Tout comportement de nature sexuelle entre les employés et les délinquants est interdit. Les employés sont passibles d'une infraction du groupe III en vertu de la procédure opérationnelle 135.1 Normes de conduite (le licenciement est la mesure disciplinaire présumée en cas d'infraction) et peuvent être poursuivis en vertu du code de Virginie.
    • L'ensemble du personnel, des sous-traitants et des bénévoles est tenu de signaler tout soupçon de fraternisation ou de comportement sexuel de la part du personnel, des sous-traitants ou des bénévoles avec des délinquants.
    • Le personnel ayant connaissance de tels actes peut faire l'objet de mesures disciplinaires s'il ne signale pas ces comportements.
  3. Tout comportement de nature sexuelle de la part de délinquants incarcérés est interdit et fait l'objet de mesures disciplinaires conformément à la procédure opérationnelle 861.1 Discipline des délinquants - Établissements et peut donner lieu à des poursuites pénales.
  4. Les activités sexuelles consensuelles entre délinquants ne sont pas autorisées. Si les délinquants se livrent à ce type d'activité, ils feront l'objet de mesures disciplinaires conformément à la procédure d'exploitation 861.1 Discipline des délinquants - Établissements.
  5. Lorsqu'un établissement apprend qu'un délinquant est exposé à un risque important d'abus sexuel imminent, il doit prendre des mesures immédiates pour protéger le délinquant. (§115.62, §115.262)
  6. Par le biais de contrats et de normes de fonctionnement du Board of Corrections, les établissements et les prisons qui sous-traitent l'incarcération de délinquants des VADOC doivent inclure dans tout nouveau contrat ou renouvellement de contrat l'obligation pour l'entité d'adopter et de respecter les normes PREA. (§115.12[a], §115.212[a])

Ressources imprimables

Document sur le PREA
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